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Hostilité et réaction inflammatoire aiguë au stress

21 Juin 2016

Une chercheure de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a mené une étude évaluant la relation entre l’hostilité et les changements dans la réponse inflammatoire lors d’une exposition à un stress aigu. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue scientifique PLOS ONE.

Le travail de l’équipe de Dre Bianca D’Antono a démontré que l’hostilité était associée à une augmentation de l’activité inflammatoire, et ce, particulièrement chez les femmes. Ces différences sont d’autant plus notables lorsque les sujets sont exposés à des situations interpersonnelles stressantes. Les chercheurs de l’ICM ont noté que, chez les femmes les plus hostiles, la capacité du corps à se protéger contre l’inflammation (activité anti-inflammatoire) diminue de façon importante lors de telles situations. « Une plus grande activité pro-inflammatoire et une moins grande activité anti-inflammatoire  chez les femmes plus hostiles pourraient augmenter leur risque de développer une maladie cardiaque », conclut Dre D’Antono.

Les résultats générés par cette étude sont prometteurs. D’autres recherches sont en cours afin d’évaluer les implications de ces travaux chez les patients avec et sans maladie coronarienne. Selon le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche famille Desmarais de l’Institut de Cardiologie de Montréal, « Ces résultats démontrent l’impact des facteurs psychologiques sur la santé et les effets cardiovasculaires du stress. Cette étude de notre Institut permet aussi d’aborder la question de l’hostilité qui, dans le milieu médical, est une composante psychologique moins souvent considérée comme cible d’évaluation et d’intervention que la dépression ou l’anxiété. Des actions tenant compte de la nature hostile de certains patients pourraient potentiellement prévenir, ou du moins ralentir, la progression d’une maladie coronarienne. »

Pour consulter les résultats de l’étude
http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0156329.

 

– 30 –

Bianca D’Antono, Ph. D. est professeure agrégée au département de psychologie de l’Université de Montréal
et directrice de l'unité de recherche en médecine comportementale et complémentaire à l’Institut de Cardiologie
de Montréal.

Ses travaux de recherche s’intéressent à l’interaction corps-esprit, à l’évaluation des déterminants et conséquences psychologiques et psychophysiologiques de la maladie cardiovasculaire, ainsi qu’à l’application
de ces connaissances à la prévention ou au traitement de la maladie.
 

À propos de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Fondé en 1954 par le docteur Paul David, l’Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d’excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, en soins ultraspécialisés, en formation des professionnels et en prévention. Il fait partie du grand réseau d’excellence en santé formé de l’Université de Montréal et de ses établissements affiliés. L’Institut de Cardiologie de Montréal se classe premier au Canada parmi les hôpitaux de recherche en ce qui a trait à l’intensité de la recherche et au financement par chercheur, selon Research Infosource.
 

À propos de la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal
La Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal a pour mission de recueillir et d’administrer des fonds afin
de soutenir la réalisation des projets novateurs et prioritaires de l’Institut, et de l'appuyer dans son combat contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité au monde. Depuis sa création en 1977, la Fondation a octroyé près de 200 millions de dollars à l’Institut de Cardiologie de Montréal.

 

Renseignements :

Lise Plante, MBA
Directrice des relations publiques
Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal

Tél. : 514-376-3330, poste 3898 | lise.plante@icm-mhi.org
facebook.com/institutcardiologiemontreal | @ICMtl