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Mettre un frein à l'athérosclérose et miser sur la médecine de précision constituent les principales stratégies pour transformer la prévention des crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux

26 Octobre 2015

Les maladies cardiovasculaires sont la plus importante cause de mortalité dans le monde. «Pour mettre un frein à l'athérosclérose, il faudra recourir à une approche à volets multiples ciblant le cholestérol LDL, les lipoprotéines de haute densité (HDL) et possiblement l'inflammation», a déclaré le Dr Jean-Claude Tardif, directeur du Centre de recherche famille Desmarais de l'Institut de Cardiologie de Montréal, professeur de médecine à l'Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en médecine translationnelle et personnalisée, au moment d'accepter le prix du conférencier émérite en sciences cardiovasculaires de l’ISCR des Instituts de recherche en santé du Canada, à l'occasion du Congrès canadien sur la santé cardiovasculaire, qui réunit actuellement des milliers de délégués.

«La médecine de précision transformera notre approche envers les patients en nous éloignant de la pratique uniforme pour tous à mesure que nous comprendrons mieux les bases génétiques et moléculaires des maladies cardiovasculaires. Les divers profils génétiques des patients font qu’un même médicament sera très utile chez certains mais inefficaces, voire dangereux, chez d'autres», a renchéri le Dr Tardif. Un exemple ayant fait l'objet d'une discussion est le dalcetrapib. En effet, son équipe de l'Institut de Cardiologie de Montréal a montré que le dalcetrapib pourrait réduire l'incidence des événements cardiovasculaires majeurs de 39 % et entraînerait la régression de l'athérosclérose chez les patients ayant un profil génétique précis (génotype AA pour le rs1967309 dans le gène adenylate cyclase 9). Or, ces importants avantages potentiels semblent être dus à un important accroissement de l'efflux de cholestérol des globules blancs et à une réduction significative de la protéine C réactive (un marqueur d'inflammation), qui se produisent seulement chez les patients « AA » lorsque traités par dalcetrapib.

L'étude Dal-Gene, qui nécessite le recrutement de 5 000 patients « AA » présentant un syndrome coronarien aigu récent, possède l'extraordinaire potentiel de mener à la première thérapie cardiovasculaire personnalisée pour les maladies cardiovasculaires athérosclérotiques grâce à un traitement par dalcetrapib basé sur la pharmacogénomique.

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À propos de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Fondé en 1954 par le Dr Paul David, l’Institut de Cardiologie de Montréal vise constamment les plus hauts standards d’excellence dans le domaine cardiovasculaire par son leadership en recherche clinique et fondamentale, des soins ultraspécialisés, la formation professionnelle et la prévention. L'ICM est affilié à l'Université de Montréal.

 

À propos de la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal
La Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal a pour mission de recueillir et d’administrer des fonds afin de soutenir la réalisation des projets novateurs et prioritaires de l’Institut, et de l'appuyer dans son combat contre les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité au monde. Depuis sa création en 1977, la Fondation a octroyé près de 200 millions de dollars à l’Institut de Cardiologie de Montréal.

 

 

Contacts
Lise Plante, MBA
Directrice des communications et du marketing
Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Tél. : 514-376-3330, poste 3898
lise.plante@icm-mhi.org | facebook.com/institutcardiologiemontreal |@ICMtl |
https://www.icm-mhi.org/fr/fondation

 

Marie-Eve Arsenault
Conseillère en communication
Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Tél. : 514-376-3330, poste 2641
Marie-eve.arsenault@icm-mhi.org| facebook.com/institutcardiologiemontreal |@ICMtl
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