Nouvelles

Partagez

Aa-+

L’ICM fier partenaire d’une campagne pour améliorer le bien-être psychologique des hommes vivant avec une maladie du cœur

2 Décembre 2015

L’Institut de Cardiologie de Montréal est un fier partenaire d’une campagne lancée par le programme de recherche Cœur à l’esprit visant à améliorer le bien-être psychologique de ceux qui vivent avec une maladie cardiaque. Cœur à l’esprit bénéficie d’un soutien important de la Fondation Movember, qui a récemment investi 3 millions de dollars dans ce projet de recherche conduit par l’Université de Moncton en collaboration avec des chercheurs de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Institut de recherche de l’Hôpital Montfort et de l’Institut de Cardiologie de Montréal.

Misant sur le message « Le match n’est pas fini », la campagne a pour but d’informer les personnes vivant avec une maladie du cœur des difficultés qu’elles peuvent vivre sur le plan psychologique et des stratégies à explorer pour se sentir mieux.

Anxiété et dépression : effets collatéraux des maladies du cœur

Plusieurs études soutiennent que, suite à un événement cardiaque, 20% des personnes vivront de l’anxiété et que 25% présenteront des symptômes associés au stress post-traumatique. En outre, près d’une personne sur deux présentera des symptômes de dépression tels que la tristesse, le découragement, la colère ou encore une perte d’intérêt envers leurs activités.

 « Le fait de vivre avec une maladie cardiaque représente un réel défi. La maladie cardiaque peut être à l’origine de changements importants dans la vie d’une personne et plusieurs peuvent se sentir dépassées par leur maladie. La dépression et l’anxiété peuvent avoir des effets négatifs sérieux et peuvent aggraver la maladie du cœur. Pour faire face à ces difficultés, il est important de se familiariser avec sa maladie du cœur, de bien s’entourer et de faire des activités plaisantes. Surtout, il est essentiel de parler de ce que l’on vit, que cela soit avec nos proches ou avec un professionnel de la santé, et c’est le message que lance la campagne », explique Bianca D’Antono, directrice du laboratoire Cœurs et âmes : unité de recherche en médecine comportementale et complémentaire de l’Institut de Cardiologie de Montréal et co-chercheure sur le projet Cœur à l’esprit.

Les hommes ciblés

La campagne s’adresse particulièrement aux hommes, les études démontrant qu’ils ont moins tendance à  parler des difficultés qu’ils vivent en lien avec leur maladie cardiaque.

 « Les symptômes dépressifs peuvent être plus difficiles à détecter chez les hommes, qui sont en même temps généralement moins enclins à parler de leur santé. La campagne est une façon de les rejoindre et de leur offrir des stratégies qu’ils peuvent explorer afin d’atténuer les effets négatifs que peut avoir la maladie sur leur bien-être psychologique. Surtout, c’est une façon de leur dire qu’il est important de demander de l’aide lorsqu’ils se sentent dépassés ou déprimés », a conclu Bianca D’Antono.